Là il n’y a pas beaucoup d’échecs quand même !
Bah oui, mais on ne va pas parler dans sa bio de tout ce qu’on a raté, mais c’est en tentant plein de choses, on apprend beaucoup et on se… Enfin, j’ai créé ma boîte à 20 ans dans le domaine de l’électronique, j’ai… effectivement, je l’ai développée, je suis part-… j’ai fait aussi une activité de presse, j’ai fait de la com, j’ai… j’ai fait plein d’autres choses autour.
Et actuellement vous êtes dans la BD hein ?
Et voilà, et j’ai tout vendu, à un moment je suis allé dans internet, j’ai vécu la bulle internet, donc j’ai développé, j’ai vendu la partie internet à des Californiens, j’ai vendu mon activité industrielle à des Français. Et puis ensuite, j’ai réinvesti dans la bande dessinée et… et ça marche très bien. Et… mais tout ça, toutes… ce que certains appellent des réussites, en fait c’est une vie professionnelle d’entrepreneur qui a fait que je suis libre. C’est ce que je souhaitais, je souhaitais être libre d’entreprendre et donc euh…
Quelle est la clé… la clé vous pensez de votre réussite ? Vous aviez envie de ça, d’entreprendre, il faut avoir envie de ça ?
C’est ça, c’est… c’est le fait d’être autonome, de rechercher cette… effectivement cette autonomie et donc de travailler, d’aller vendre son savoir-faire, ses produits à des clients, trouver des clients, être à leur écoute. Parce que ce n’est pas un hasard si vous séduisez un client, c’est parce que vous lui proposez un produit qu’il a envie de vous acheter. Donc, ça commence par être attentif à ce qu’il souhaite. Et voilà, donc dès l’âge de 20 ans, j’ai vu des opportunités de business, je me suis jeté dedans, j’ai beaucoup travaillé, j’ai vraiment beaucoup travaillé, c’est… Mais c’est pas…
Ouais, mais il y a du travail hein, j’ai vu que…
Et il y a beaucoup, beaucoup de travail.
Vous dormiez une nuit sur deux.
C’est peut-être pour ça, c’est peut-être parce que je travaillais un peu plus que les autres !
Ouais, ouais, beaucoup de travail, vous avez fait deux… vous étiez sur deux boulots en même temps au début pour pouvoir financer vos projets, vous ne dormiez qu’une nuit sur deux.
Ouais.
Et actuellement, j’imagine que vu le programme que vous avez eu aujourd’hui et hier, notamment de réunion en réunion, je pense que vous ne dormez pas beaucoup. Et…
C’est cinq heures, pas plus, on peut pas.
Ouais, ouais.
On n’arrive pas à les trouver pour l’instant.
Ouais.
Mais bon, ça m’arrive, le week-end j’arrive parfois à avoir…
Et vous avez quand même trouvé du temps pour faire l’interview, on a parlé un petit peu avant, donc ça je vous remercie et je suis conscient de… Est-ce que… dans votre carrière, est-ce qu’il a eu quelque chose qui vous a marqué en tant qu’entrepreneur, est-ce qu’il a eu un déclencheur à un moment, un déclic, des gens, des rencontres, des… ?
Bah, il y a énormément de rencontres, énormément. Il y a quelqu’un que je n’oublierai jamais, vous connaissez Steve Jobs ?
Oui, évidemment.
Bill Gates, tout le monde connaît. Roland Moreno ?
Euh… le nom peut-être, mais ça ne me dit rien.
Bah pourtant, si vous regardez dans votre poche, vous avez… si vous avez un téléphone portable, si vous avez une carte de crédit, euh… vous avez son invention dans la poche, c’est…
C’est l’inventeur de la puce ?
La carte à puce.
Ah ouais d’accord.
Et j’ai travaillé avec… avec Roland Moreno, avec sa société, avec ma société d’électronique et… Et moi je suis parti à l’étranger parce que j’ai été confronté à la concurrence internationale et… Et Roland, qui a eu une réussite exceptionnelle, c’est… enfin cette création, c’est exceptionnel. Les Américains voulaient absolument qu’il vienne s’installer aux États-Unis et lui a toujours refusé : il avait fait son invention, il l’avait fait en France et il voulait bien…