Trouvez ces adverbes dans le texte et traduisez-les.

5. Trouvez dans le texte la tournure avec c’est... que et traduisez-la.

6. Mettez en relief les mots soulignés ci-dessous :

1. M. Prichvine est né à Elets en 1873. 2. M. Prichvine poursuit ses études à l’école réelle de Tioumen. 3. Il se rend à l’étranger pour étudier l’agronomie. 4. Rentré en Russie il écrit des livres et des articles sur l’agriculture. 5. L’écrivain nous apprend à être attentif envers la nature. 6. Il se rend au Nord pour s’y consacrer au folklore et à l’ethnographie.

7. Mettez les verbes entre parenthèses au passé composé :

1. Nombreux écrivains russes (vivre) à proximité de cette vieille ville russe Elets. 2. Beaucoup d’écrivains (savoir) décrire la nature russe dans sa beauté. 3. Après l’école réelle M. Prichvine (entrer) au collège polytechnique de Rével. 4. A l’étranger il (commencer) à étudier l’agronomie. 5. Prichvine (faire) des voyages dans le Nord de notre pays pour décrire des lieux peu connus. 6. Ayant lu les livres de M. Prichvine nous (voir) l’immensité de notre pays, sa beauté et sa diversité.

8. Faites le plan du texte et résumez les idées du texte d’après votre plan.

Irina Odoïevtséva (1895-1990):

la dame du «Siècle d'argent ».

Ecrivain, poète, la Belle dame du «Siècle d'argent » a quitté cette terre à Leningrad, à l'âge de 95 ans, le jour de l'Intercession de la Sainte Vierge. Pour les croyants, c'est un signe particulier du sort.

Elle est rentrée dans son pays à l'âge de 92 ans comme la première hirondel­le de la liberté. Pourtant, une fracture de la hanche l'avait clouée au lit, pour toujours, après de nombreuses opéra­tions sans succès.

«Comment peut-on seulement ris­quer un tel voyage à cet âge?» s'étonnaient certains. «C'est à cet âge qu'on peut prendre des risques», plaisantaient d'autres. Elle est revenue, et je puis témoigner qu'elle ne l'a jamais regretté. Par une incroyable coïncidence, elle s'est installée avenue Nevski juste à proximité de la Maison des Arts où, dans les années 20, se trouvait le foyer des poètes. Mandelstam y a vécu un certain temps, c'est de là que le poète Nikolaï Goumiliov, maître et ami d'Irina Odoïevtséva, fut emmené par la Tcheka pour ne plus revenir.

C'était une femme extraordinaire, qui ne ressemblait à aucune autre. Elle était gâtée, tendre et capricieuse comme une aristocrate, mais extrêmement forte et déterminée. Elle n'avait pas besoin de se rajeunir ou de faire semblant d'être jeune. Elle était jeune d'esprit. Elle s'intéressait à tout: aux belles toilettes, aux entretiens des femmes, aux ro­mans. Elle savait tirer les gens de l'abattement, leur rendre l'espoir, son souffle était léger, elle savait être heu­reuse et disait toujours que l'âge n'existait pas.

Elle était extrêmement généreuse et bienveillante, exigeante envers les autres, mais savait aussi pardonner. Elle se laissait facilement influencer et di­sait que Guéorgui Ivanov l'appelait «conciliatrice». Mais cela seulement dans la vie quotidienne. Dans l'essen­tiel, le plus élevé, elle était absolument inébranlable. Je me souviens qu'avant la parution de son livre «Sur les rives de la Neva» on avait longtemps es­sayé de la persuader de supprimer le passage où il était question de l'argent qu'elle avait vu dans le tiroir du bureau de Goumiliov. « On peut me trai­ter de folie, disait Irina Odoïevtséva, mais je suis le dernier témoin de ces événements, je ne dois ni mentir, ni me taire. Que les historiens de la littératu­re et les procureurs se chargent de cette affaire, pendant un siècle s'il le faut, quant à moi, j'écris seulement ce que j'ai vu de mes propres yeux et entendu de mes propres oreilles. A cela, j'ajouterai : assez de barricades, assez de division en «nôtres » et «vôtres», il n'existe qu'une seule gran­de littérature russe à laquelle nous servons tous».

Il y avait de tout, dans les trois années de sa vie dans la Patrie : le succès et les désagréments, la gloire, les flux et les reflux des admirateurs, il y avait les attaques dans notre presse, de vieux règlements de comptes absur­des, de vieux commérages. Et, enfin, il y avait nos dures conditions de vie.

Elle a beaucoup écrit mais les œuvres les plus connus sont « Sur les rives de la Neva » et « Sur les rives de la Seine ». Chaque matin, elle recevait un tas de lettres. « Vous ne vous représentez même pas le honneur qu'éprouve un écrivain à l'idée que 500 000 personnes lisent son livre». Dans la préface au livre «Sur les rives de la Neva», Irina Odoïevtséva a écrit: «J'écris ces sou­venirs avec l'espoir que vous, mes lec­teurs, apprendrez à aimer comme des vivants ceux qui j'évoque, que vous les ferez renaître dans votre mémoire et dans vos cœurs. Et de cette façon, vous leur offrirez l'immortalité. Vous êtes mes contemporains et vous lirez, j'en suis certaine « Sur les rives de la Neva» alors que je ne serai plus de ce monde depuis longtemps».

Oui, nous sommes ses contempo­rains...

Anna Kolonitskaïa

Exercices.

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