Les problèmes des jeunes

Activités

Lisez le texte et répondez aux questions suivantes :

1. Est-ce que le pourcentage d'entente entre les parents et les enfants est plus élevé dans les classes favorisées ?

2. Les enfants et les parents sont d'accord sur les points suivants :

- les fréquentations des amis: entièrement d'accord ; pas entièrement d'accord

- le choix d'une émission de télévision : entièrement d'accord ; pas entièrement d'accord

3. Dans les domaines suivants ont-ils de bons rapports ?

- l'argent

- les études

4. Les garçons parlent-ils plus difficilement à leur mère que les filles

5. L'entente des parents et des enfants repose-t-elle sur la scolarité ou la vie familiale ?

6. Parmi les points suivants, quel est celui qui présente la plus forte base d'entente? donnez les pourcentages :

-l'indépendance ......% -les responsabilités......%

-l'affection ......% -la scolarité ......%

7. Est-ce que les familles les moins favorisées ont exactement les mêmes demandes que les familles favorisées ?

8. Observez le mot "débrouillardise" (dernier paragraphe). Il signifie plutôt :

- savoir-faire

- savoir trouver le meilleur moyen d'obtenir ce qu'on veut

- s'adapter comme on peut

9. Cochez les demandes éducatives des parents et des enfants :

• le goût du travail,

• la débrouillardise,

• l'honnêteté,

• la loyauté,

• la politesse,

• le sens de la famille.

10. Choisissez un des trois sujets suivants

- Écrivez une lettre à un(e) ami(e) étranger(e) pour l'inviter à venir faire un séjour dans votre famille aux prochaines vacances. Décrivez brièvement votre situation familiale.

- Écrivez une lettre de rupture. Donnez (avec délicatesse) les raisons pour lesquelles ça ne peut plus continuer.

- Écrivez une lettre de remerciements après un séjour chez des

amis français.

Les problèmes des jeunes

Lorsqu’un adolescent tente de se suisider, c’est plus qu’un geste morbide, c’est souvent un cri, un appel qu secours qui traduit une souffrance majeure. Et cette souffrance ne peut s’exprimer qu’en frôlant la mort…

Chaque année en France, a moins 40 000 jeunes tentent de se suicider et, parmis eux, près de 1 000 n’en réchappent pas. Le suicide constitue alors la deuxième cause de décès chez les 15-24 ans. Aux yeux de leurs compagnons d’âge, ce geste extrême demeure souvent une énigme. Car le suicide qui n’épargne aucune couche de la société, surprend souvent tout le monde.

C’est en effet un geste très impulsif. 55% des 15-24 ans affirment ne pas l’avoir prémédité et certains disent n’y avoir jamais pensé auparavant. L’étude effectuée en France montre que seulement 20 % des jeunes songeaient au suicide depuis plusieurs semaines et 25% depuis plus d’un mois; 33% n’avaient prévénu personne de leur intention, tandis que 12% avaient averti un membre de leur famille, un ami ou un éducateur.

Pourtant, si l’on regarde de plus près, une suite de signes avant-coureurs peuvent et doivent mettre en alerte l’entourage de l’adolescent en crise. C’est ce que explique le Dr Xavier Pommareau, psychiatre à l’hôpital de Bordeaux : «Le jeune manifeste toujours, bien avant, des signes inquiétants. Par exemple, s’il s’enferme dans sa chambre surtout aux heures de repas, reste isolé, refuse de perler, on doit s’interroger. De même, s’il a tendance à se réveiller souvent vers quatre ou cinq heures du matin, cele peut traduire une souffrance psychologique. Les parents craignent d’abordes certains sujets, de poser des questions, mais ils doivent être capables de prononcer le mot suicide à la maison».

Mais qu’est-ce qui peut précipiter un jeune, parfois apparemment bien dans sa peau, vers une mort violente ? L’adolescence est une période charnière, ultrasensible, où l’enfant grandit, doit se confronter à un autre monde. Malaise, transformation de son corps, premiers sentiments amoureux, découverte de la sexualité – tout cela a de quoi faire perdre pied. L’adolescent doit pouvoir trouver de nouveaux repères, s’évaluer lui-même et évaluer le monde qui l’entoure, c’est-à-dire prendre des risques.

Mais il y a des adolescents plus exposés que les autres. Quand il existe déjà un suicide dans la famille, les adolescents sont plus vulnérables. Les difficultés de communication, la pauvreté de verbalisation aggravent le malaise naturel du jeune et surtout des parents eux-mêmes qui ont recours à l’alcool, ou aux tranquilisants. On peut aussi souligner la conduite des certains parents qui reprochent à l’adolescent, cet enfant réel en pleine mutation, de ne pas être l’enfant idéal. De plus, dans nos sociétés modernes on ne se parle plus beaucoup. Dans certains milieux, exprimer ses émotions semble honteux. On manque aussi de temps, de présence, de tendresse.

Charles Boyer raconte: son fils Michel, 21 ans, meurt en jouant à la roulette russe. Ce soir Мichel était d’une humeur massacrante. Soudain, il se précipite dans sa chambre et ressort avec deux revolvers. «Je suis un perdant, lance-t-il à sa fiancée, et je vais me tuer si je ne peux pas t’avoir». Michel use souvent de ce chantage lorsqu’il se dispute avec sa jeune fille. Michel joue à la roulette russe et cette fois, il s’écroule, blessé à mort… Son père, Charles Boyer ne sera plus jamais le même. Il aura souvent des accès de mélancolie et confiera plus tard à un des ses amis: «Ce qui me fait tenir, c’est de savoir qu’un jour je reverrai Michel».

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